Il y a tout juste un an, entre le 1er février et le 15 mars 2017, plus de 840 cadavres de dauphins communs étaient retrouvés sur les côtes françaises du Golfe de Gascogne. Face à cet échouage massif, plusieurs associations, à l’exemple de France Nature Environnement, de Ré Nature Environnement et de la Sea Shepherd, ont décidé de faire entendre leur voix pour mettre fin à ce massacre silencieux.
Principale cause de cette mortalité effarante : la pêche. D’après les sources Pelagis/CNRS, 90% des échouages survenus entre entre février et mars 2017 présentaient des traces de captures dues à la pêche. « Ces traces externes sont causées soit directement par les engins de pêche (traces de maillages), soit par la manipulation des animaux lors de leur remontée à bord des navires (fractures, amputations antérieures à l’échouage) » comme le souligne Ré Nature Environnement dans son dossier spécial de février 2018.
Les associations naturalistes pointent du doigt la pêche au chalut, et plus particulièrement le chalut pélagique en boeuf. Il s’agit d’un énorme filet remorqué par DEUX chalutiers au lieu d’un seul dans le cas d’un chalutage classique. Les dauphins viennent s’y nourrir et se trouvent piégés.
Au final, ce sont plus de 3500 dauphins qui trouvent la mort chaque année le long de la façade atlantique française. Ces chiffres sont plus importants que les massacres sanglants de dauphins perpétrés dans les îles Féroés et de Taiji au Japon!
Agissons pour que cet hécatombe occultée par l’Etat et le Comité des Pêches depuis des décennies ne soit plus tolérée : Signons la pétition de la Sea Shepherd et soutenons les associations qui luttent pour que « les eaux françaises ne soient plus un charnier pour les dauphins en Europe »!
Je soutiens l’opération Dolphin Bycatch de la Sea Shepherd et je signe la pétition en ligne
Je m’informe et je soutiens les associations qui mènent ce combat :